Nous sommes tous très triste. Jacqueline était une militante totalement investie dans son engagement à gauche contre les injustices et les inégalités. Beaucoup ici l’ont connu, connu ses coups de gueule, ses prises de position tranchées qui animaient la vie de la section, son énergie à distribuer ou à coller. Pour le Parti socialiste d’abord. Puis pour le Parti de gauche qu’elle avait rejoint avec un bonheur non dissimulé. Sa colle coule et ses affiches tiennent encore. Nous pouvons ensemble nous souvenir de la sincérité et de la force de son engagement. Jacqueline, au-delà de son militantisme, était une femme chaleureuse qui avait toujours une parole attentionnée et un regard bienveillant sur les Hommes. Elle était une grand-mère tendre. Elle était une femme du Nord. Elle aimait s’y ressourcer, le plus souvent en famille. Jacqueline n’était pas une militante hyperactive, n’était pas une femme chaleureuse, n’était pas une femme du Nord : elle était tout ça à la fois. C’était sa force et elle nous manquera. Son souvenir est puissant, il continuera à nous accompagner.