Attaché aux principes de cohérence, de transparence et de clarté politique, je vous livre ici ma position argumentée de candidat dans le cadre du second tour de l'élection départementale sur le canton "Franconville-Cormeilles".

Considérant que les élections départementales sont des élections locales et que le principe de front républicain doit tenir compte de chaque situation locale ;

Considérant que le risque FN au second tour de l'élection départementale sur ce canton est nul ;

Considérant que les électeurs sont des citoyens libres, et donc affranchis de toute consigne de vote ;

Considérant mon vote au second tour de l'élection présidentielle de 2002 et ce que la droite UMP en a fait entre 2002 et 2012 ;

Considérant les résultats du 1er tour de l'élection départementale en France et ce qu'ils révèlent sur l'état de la gauche et l'état de défiance de nos concitoyens à son égard, nous devons nous interroger prioritairement sur ces causes ;

Considérant les attaques personnelles de la droite locale, dont Gérard Sebaoun et moi-même avons fait l'objet, qui ont contribué à abaisser le débat politique local et à détourner certains électeurs des urnes ;

Considérant le débat au sein de la section socialiste de Franconville le mardi 24 mars dernier et la position très largement majoritaire de ses adhérents ;

Je voterai "blanc" lors du second tour de l'élection départementale le 29 mars prochain.

Antoine Raisséguier

Candidat à l'élection départementale de mars 2015

Gérard Sebaoun, François Balageas et Christophe Dulouard étaient présents autour de Didier Arnal, président du conseil général, hier au centre socioculturel de l'Épine-Guyon de Franconville pour échanger avec les militants socialistes de plusieurs cantons, discuter du bilan de la gauche départementale depuis 2008 et esquisser un projet pour les élections cantonales de 2011.

DIDIER ARNAL, PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DU VAL-D'OISE, S'ENGAGE AVEC JEAN-PAUL HUCHON POUR AMÉLIORER LES TRANSPORTS PUBLICS.

Face à l’offensive du président de la République qui semble découvrir la nécessité d’améliorer le fonctionnement des transports en commun en annonçant le déblocage de quelque 300 millions d’euros, Didier ARNAL -tout en saluant le fait que l'Etat reprenne ses responsabilités- ne peut que déplorer les arrières pensées de cette initiative qui, une fois encore, vise à stigmatiser la région Ile de France et son président socialiste.

 Didier ARNAL apporte son soutien à Jean-Paul HUCHON et au conseil régional qui, loin d’attendre le réveil de l’Elysée, consacrent déjà plus d’1,2 milliard d’euros par an aux transports en commun. Cela se traduit d'ores et déjà dans notre département par l'augmentation de la fréquence du RER A pour desservir Cergy-Pontoise, les arrivées prochaines du tramway à Bezons ou à Garges-Sarcelles, sans oublier les importants travaux en faveur des tangentielles ferrées Est et Ouest.

 Certes, et malgré les efforts déjà réalisés, l’urgence est bien là et ce ne sont malheureusement pas quelques centaines de millions d’euros qui suffiront à y répondre. Le président de la région, président du syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF), a déjà annoncé que pas moins de 17 milliards d’euros devraient être consacrés, sur les dix ans à venir, à cet enjeu majeur de déplacement des Franciliens rien que pour les transports collectifs.

Aussi, Didier ARNAL est totalement favorable à la proposition de Jean-Paul HUCHON de réunir autour de lui dans les prochains jours le maire de Paris, les présidents de conseil généraux et les principaux opérateurs institutionnels, publics et privés, susceptibles de participer au financement de ce plan d’urgence pour les transports. Les collectivités territoriales sont prêtes à y prendre toute leur part. A l’Etat maintenant, au-delà des seuls effets d’annonce, d’honorer les engagements déjà pris (Contrat de Projet Etat-région, Grenelle de l’environnement, Plan banlieues…) et de contribuer à la hauteur des enjeux.

Particulièrement attentif aux préoccupations de nombre de Valdoisiens qui en pâtissent quotidiennement d'une situation encore très dégradée, le président du conseil général du Val-d’Oise sera extrêmement vigilant au respect des engagements pris, notamment quant à la poursuite des nécessaires améliorations de service sur les lignes A et D du RER, comme il l’est déjà pour les tarifs.

L'élection municipale d'Eaubonne

Nous sommes heureux de la victoire de la liste Vivre Eaubonne ensemble conduite par le maire sortant Balageas (PS) avec 52,32 % des suffrages exprimés face à celle menée par le désormais spécialiste du nomadisme politique, le député de la 4e circonscription du Val-d'Oise, Claude Bodin (UMP) qui perd avec 47,68 % des suffrages exprimés.

Claude Bodin après avoir siégé au conseil municipal de Franconville de 1989 à 1991 puis dans celui de Pierrelaye (dans l'opposition) de 1991 à 1995 va siéger dans celui d'Eaubonne. Pour combien de temps ?

Ce scrutin met un terme à la contestation de la légitimité de François Balageas qui avait profité d'une division de la droite pour conquérir la mairie en 2001 mais qui confirme une nouvelle fois après l'élection cantonale de 2004, que la gauche est bien majoritaire à Eaubonne en remportant son deuxième duel local face à la droite.

Les élections cantonales

Nous sommes également heureux d'apprendre que le conseil général du Val-d'Oise a basculé à gauche après les victoires d'Anita Bernier (Cormeilles-en-Parsis), Marie-Josée Cayzac (Argenteuil-Est) et Luc Broussy (Goussainville). Cela permet enfin l'alternance attendue par beaucoup après 40 ans de pouvoir pour la droite qui détenait la majorité depuis la création de l'assemblée départementale.

Cette victoire historique va donner un pouvoir d'action plus grand à notre conseiller général, Gérard Sebaoun, qui dans la majorité pourra oeuvrer au service des citoyens et des territoires du Val-d'Oise au nombre desquels la commune de Franconville dont il est également conseiller municipal depuis 2001.